Une question que beaucoup de créateur de chambres d’hôtes se pose mais à laquelle il semble difficile de répondre puisqu’il n’y a aucune réponse type. Non immatriculé, immatriculé au RCS, auto-entrepreneur, en société, tous ces choix sont possibles. Tout dépend qui vous êtes, retraité, conjoint d’un salarié, rentier, si vous avez besoin de cotiser pour votre retraite, la sécurité sociale, quelle est la part de revenus qui découle de votre activité de chambres d’hôtes…
Entre l’apparition de l’auto-entrepreneur, le régime micro-BIC auquel sont assujettis de nombreux propriétaires de chambres d’hôtes (voir détails), la situation est confuse et il en devient délicat de choisir. Chacun de ces régimes est à étudier mais il reste primordiale, pour un créateur, d’attendre quelques semaines avant de faire une démarche officielle. L’enjeu, choisir avec la réflexion et le recul nécessaire, la solution qui sera la meilleure.
Fiscalité:
Fiscalement, l’activité est soumise au régime des BIC comme la location en meublé non professionnelle. Il donne la possibilité d’opter pour le régime de la micro-entreprise, compte tenu du chiffre d’affaires généralement généré par l’activité des chambres d’hôtes, mais avec la possibilité tout de même d’opter pour le régime réel simplifié qui peut être intéressant si on a des travaux importants à faire apparaître en coûts ou un emprunt important dont les intérêts sont déductibles (on ne peut pas imputer les déficits sur les autres revenus mais on peut les imputer sur les revenus de même nature pendant cinq ans). Le régime de la micro-entreprise s’applique d’office - sauf option contraire - lorsque le chiffre d’affaires est inférieur à 76.300 euros HT (location, petit déjeuner…). Dans ce cas, il suffit de déclarer ses revenus sur la déclaration globale et le fisc y applique un abattement de 71 %. L’abattement est censé couvrir l’ensemble des charges engagées pour les besoins de l’activité et aucune autre charge ne peut donc être défalquée.
source: http://www.lesechos.fr/